lundi 10 juin 2013

Un bon rythme dans les vallons.

Jour 6
Le déjeuner continentale n'était pas super. Même pas d'oeufs brouillées ni de viande. Départ du motel en direction de la 3 Ouest. C'est là que, malgré que nous suivions le bord du lac Ontario, nous avons dû faire face à une suite de montées et de descentes de différentes tailles. Cela donne un aperçu de quand nous seront dans les rocheuses. Yan s'amuse à dépasser dans pratiquement chaque descente puisqu'il atteint facilement 10km de plus. Comme dit Yan, c'est comme cours pratique de physique où les forces majeures en jeu sont la gravité et la traînée aérodynamique. Il appréhende qu'il risque de manquer de frein dans les plus grande descentes. On blagues qu'il va lui falloir un aérofrein. 
Malgré tout nous sommes parvenus à maintenir une moyenne de 21kmh et parcourir 124km (les jambes se renforces). La quasi absence de pluie à grandement contribuée à remonter le moral des troupes. Au fond ce fut une journée forçante, mais très plaisante. 
Rendu au Fair Haven beach state park, nous avons réussi  cuisiner un spaghetti digue d'un vrai repas.

Pendant que nous mangions, un homme dans la soixantaine, professeur de mathématiques universitaire retraité du nom de Lee, se déplaçant lui aussi à vélo, est venu nous voir pour discuter. Il est revenu après le repas avec des cartes de son parcours et, comme il vient de l'Illinois et qu'il va à Terre-Neuve en passant par le Québec, nous avons pu échanger des conseils de parcours. 

Jour 7
Encore des vallons de différentes tailles, mais avec une température plus chaude. Nous avons donc suer beaucoup plus aujourd'hui que les autres jours. Yan a profiter du soleil pour assez d'avoir un bronzage uniforme en étant torse nu, mais ça n'a fait que devenir rouge devant et blanc derrière.

Après 120km, un détour et une autre crevaison arrière pour Simon (on commence à croire qu'il y a un lien entre les détours et les crevaisons), nous avons pris une crème glacé pour nous récompenser. C'est plutôt drôle de voir des panneaux de ce genre, ça dépayse un brin.
L'utilisation du brûleur pour le souper de la veille (spaghetti) ayant utilisé toute l’alcool à fondu, nous avons acheter de l'essence pour tenter la fonction multi-fuel du brûleur. Au souper, ce dernier fonctionnait vraiment beaucoup mieux avec 50 cents d'essence qu'avec de l'alcool. Une flamme bleu parfaite et une efficacité impressionnante (25mL pour faire cuire des pâtes Sidekick pendant 10 minutes). Après, n'ayant pas de state park proche, il ne nous restait qu'à trouver un endroit douillet où installer notre tente pour dormir. Notre choix s'est arrêté sur un sentier dans le bois prêt d'un parking area.
Bilan crevaison: Simon:3  Karl:1  Yan:0

2 commentaires:

  1. Cool continuer les gars. J'aime vraiment venir lire votre blog

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  2. Quelle brillante idée les aérofreins!!!
    À en juger la pancarte, étiez-vous dans un village d'Amish?!?
    Du beau temps, on bon moral, des cuisses d'acier, un bronzage dichotomique, tout pour chanter un tune de Marvin Gaye (avec légère adaptation):
    There ain't no mountain high enough
    Ain't no valley low enough, ain't no river wide enough
    To keep me from getting to "California"!
    Jo

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