jeudi 11 juillet 2013

Le tour de Yellowstone (enfin du WiFi)

Jour 34 (110km)

Nous sommes partis à 14h de Riverton (nouveau record) après avoir fait le lavage, l’épicerie et des réparations de pneus. Pour la première fois du voyage nous étions d’accord pour dire que nous roulions dans le désert.

La progression était difficile avec le fort vent (on forçait pour descendre une pente à 10km/h) et nous nous demandions comment la route traverserait les montagnes puisque de loin aucune route passant au-dessus n’était visible.

Finalement, c’est entre les montagnes, dans un canyon assez impressionnant, que nous sommes passés.

En voyant la rivière, ça nous a rassurés parce que nous pensions devoir monter au-dessus des montagnes.

Évidemment, on essais de bien manger afin de rester en forme :
Mauvais exemple (Sandwich aux saucisses et lasagne sur bagels aux bleuets)

En arrivant à Thermopolis, nous voulions dormir dans le Hot Springs State Park, mais il n’est plus possible d’y camper (seulement des hôtels). Nous avons donc continué sur la 20 et encore une fois demander en gens pour trouver un endroit où dormir. On s’est finalement fait offre de dormir dans une roulotte avec trois lits (le gros luxe). Merci à John et sa femme Beth pour l’accueil!
En plus il a plu une bonne partie de la nuit alors c’était beaucoup plus confortable qu’une tente!



Jour 35 (151km dont 26km de détour)

La veille, vers 23h, Simon s’est rendu compte qu’on s’était trompé de chemin à Thermopolis. Il fallait prendre la route 120 au lieu de rester sur la 20. Le plan était donc de prendre un chemin qui relie les deux routes, mais bien sûr le plan a changé.

La journée a mal commencé avec Karl qui s’est rendu compte qu’il avait laissé son passeport dans une halte routière 10km avant Thermopolis et qui en plus avait une crevaison avant causée par un bout de verre. Il a donc fallu revenir de 13km pour tenter de retrouver le précieux document. Heureusement, Karl a pu récupérer son identité en allant au poste de police (très efficace d’ailleurs, en 10 minutes une patrouille est revenue avec le sac Ziplock contenant le passeport).

En prenant la route 120 comme prévu, quelle déception de voir que cette dernière est en terre sur 8km. La journée commençait vraiment mal! Après, pour la première fois au Wyoming, nous avons eu un vent favorable, presque jusqu’à destination. Il restait 35km avant Cody quand un vent horrible nous a freiner dramatiquement (presqu’arrêter). On a donc dû lutter pour nous rendre (2h30 au lieu d’une heure).

Rendu à Cody, un homme âgé du nom de David Dominick nous a abordé pendant notre souper et nous a inviter à dormir chez lui.

Avant d’y aller, nous sommes passés au McDo où un cycliste Polonais prenait une pause. Ce dernier, commandité par Nationnal Geographic, en était à sa quatre-vingtième journée de vélo et planifiait de passer l’année complète à visiter les trois Amériques. Ça a donné des idées à Yan pour son possible futur.

Nous avons appris qu’il existe un site internet permettant de trouver des personnes prêtes à héberger des cyclistes chez eux (un peu comme couchsurfing, mais pour cyclistes). Ça s’appelle warmshower. On va sans doute s’est servir sous peu.

En fin de journée, il a plu. Ça fait 4 jours qu’on est au Wyoming et on a dû utiliser nos imperméables à chaque jour. On a appris que cette pluie qu’on subit depuis notre arrivé est vraiment inhabituelle. En une semaine, il a plu à Cody autant que dans une année entière! Il faut croire qu’on attire les orages…



Jour 36 (144km)

On a prit le petit déjeuner avec David. Nous avons appris qu’il aime bien faire des excursions à dos de cheval et qu’il part même dans une semaine pour faire du canoë-camping dans Yellowstone. Ça explique un peut pourquoi il nous a invité chez lui. Les aventuriers ça s’entraides!

Nous sommes passés par le barrage Buffalo Bill, mais pas au musée (On se l'ai fait conseiller un peu tard).




Enfin rendu à Yellowstone, la petite dame à l’entrée nous a dit qu’il n’y avait plus de place dans les campings et qu’on devait faire demi-tour si on voulait téléphoner puisqu’on ne peut pas dormir en dehors des terrains de camping à moins d’avoir un permit. On est donc revenu de 3km de côtes pour téléphoner au centre de réservation de Yellowstone et se faire dire qu’on a juste à aller à n’importe quel camping puisqu’il y a des places réservés pour les cyclistes. Pourquoi l’autre à l’entrée ne le savait pas? On était passablement fâché de la perte d'énergie et de temps! On est remonté jusqu’à l’entée puis on a dû sprinter vers le camping pour arrivé avant la nuit. En pleine montée, on a reçu l’habituelle pluie, mais accompagnée de grêle cette fois. C’était vraiment génial de grimper à 10 km/h avec cette grêle nous foudroyant!



Jour 37 (166km de congé)

C’était supposé être une journée de congé pour visiter Yellowstone, mais au matin Simon s’est rendu compte que la boucle que nous voulions visiter faisait 155km.
On devait donc décidé de faire le tour ou de juste visiter une partie. En pensant qu’on pouvait laisser les bagages au camping, on s’est convaincu d’avoir une journée de congé de 155km.

L’activité volcanique est surprenante dans ce parc, mais pour les chutes on peut considérer que celles du Québec sont très bien.



Le canyon très coloré qui nous a impressionné.

 

Nous avons prévu souper en attendant que le geyser (Old Faithful) se déclenche question de sauver du temps. Disons que nous étions un peu juste pour pouvoir retourner au camping avant la noirceur.


En partant, le compteur était à 110km et rendu à 150km on commençait à avoir hâte d’arriver. L’absence totale d’indications (tout était indiqué sauf le camping) nous a fait paraître le temps long.

En arrivant au camping, il y avait trois bisons qui broutaient directement sur les terrains. Disons qu'il y a beaucoup de bison dans Yellowstone et qu'ils ne sont pas gênés.

En allant au campement pour cyclistes, Simon a fait la rencontre d’un couple de français et Yan celle d’un autre français qui roule en vélo couché dont il s’est inspiré pour concevoir le sien. Ce qui est drôle c’est que les discussions commencent en anglais et, dès qu’on apprend la provenance de gens, on change de langage! Les discussions ont durée jusqu’à 23h autour d’un feu. Le couple (Pierre et Laura) est partie de la ville de Québec en avril et voyage pour un an et demi avec un budget vraiment plus serré que le nôtre (15$/jour). On risque de les croiser sur la côte ouest rendu en Californie puisqu’on va aller en sens inverse d’eux qui s’en vont en Amérique du sud. Gille, l’autre français, est arrivé à New York sur un cargo et Yan pourrait peut-être allé le rejoindre en Oregon en fin août. De très plaisantes rencontres encore une fois.



Jour 38 (126km)

Après avoir déjeuné avec les français, nous sommes partie vers Grand Teton Nationnal Park.


Nous sommes arrivés à notre destination, Jenny Lack Campground, assez tôt puisque nous n’étions pas sûr de pouvoir y rester. Notre plan de rechange était de continuer un autre 30km jusqu’au prochain camping, mais finalement il y a toujours des places pour les cyclistes!

On a fait la rencontre de Christopher, un Suisse qui parle français qui est arrivé au camping en même temps que nous. Il voyage en trike (vélo couché à trois roues) et nous avons eu de belles discussions à propos des européens, des américains et de l’avenir de la planète... autour d'une bière évidemment!

N.B. Oui, le sac de Yan contenant la caisse de 12 transporté sur une distance de 15 km débordait à souhait!




3 commentaires:

  1. Le paysage est impressionnant....super les gars vous êtes mes héros et merci pour partager votre expérience et ces belle photos !

    Marta

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  2. Sympa de revoir des images connues ! Pour c'était il y a quelques mois à peine et ça parait déjà si loin... Profitez-en au max pendant que vous y êtes, le retour à la vie normale est moins sympa après des voyages comme ça ! ;)

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  3. Sublimes ces parcs nationaux!
    Magiques ces rencontres avec la faune animale et humaine!

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