Jour 34 (110km)
Nous sommes partis à 14h de Riverton (nouveau record) après avoir fait le lavage, l’épicerie et des réparations de pneus. Pour la première fois du voyage nous étions d’accord pour dire que nous roulions dans le désert.
La progression était difficile avec le fort vent (on forçait
pour descendre une pente à 10km/h) et nous nous demandions comment la route
traverserait les montagnes puisque de loin aucune route passant au-dessus n’était
visible.
Finalement, c’est entre les montagnes, dans un canyon assez
impressionnant, que nous sommes passés.
En voyant la rivière, ça nous a rassurés parce que nous pensions
devoir monter au-dessus des montagnes.
Évidemment, on essais de bien manger afin de rester en
forme :
Mauvais exemple (Sandwich aux saucisses et lasagne sur
bagels aux bleuets)
En arrivant à Thermopolis, nous voulions dormir dans le Hot
Springs State Park, mais il n’est plus possible d’y camper (seulement des
hôtels). Nous avons donc continué sur la 20 et encore une fois demander en gens
pour trouver un endroit où dormir. On s’est finalement fait offre de dormir dans
une roulotte avec trois lits (le gros luxe). Merci à John et sa femme Beth pour
l’accueil!
En plus il a plu une bonne partie de la nuit alors c’était
beaucoup plus confortable qu’une tente!
Jour 35 (151km dont 26km de détour)
La veille, vers 23h, Simon s’est rendu compte qu’on s’était
trompé de chemin à Thermopolis. Il fallait prendre la route 120 au lieu de
rester sur la 20. Le plan était donc de prendre un chemin qui relie les deux
routes, mais bien sûr le plan a changé.
La journée a mal commencé avec Karl qui s’est rendu compte
qu’il avait laissé son passeport dans une halte routière 10km avant Thermopolis
et qui en plus avait une crevaison avant causée par un bout de verre. Il a donc
fallu revenir de 13km pour tenter de retrouver le précieux document.
Heureusement, Karl a pu récupérer son identité en allant au poste de police
(très efficace d’ailleurs, en 10 minutes une patrouille est revenue avec le sac
Ziplock contenant le passeport).
En prenant la route 120 comme prévu, quelle déception de
voir que cette dernière est en terre sur 8km. La journée commençait vraiment
mal! Après, pour la première fois au Wyoming, nous avons eu un vent favorable,
presque jusqu’à destination. Il restait 35km avant Cody quand un vent horrible
nous a freiner dramatiquement (presqu’arrêter). On a donc dû lutter pour nous
rendre (2h30 au lieu d’une heure).
Rendu à Cody, un homme âgé du nom de David Dominick nous a
abordé pendant notre souper et nous a inviter à dormir chez lui.
Avant d’y aller, nous sommes passés au McDo où un
cycliste Polonais prenait une pause. Ce dernier, commandité par Nationnal
Geographic, en était à sa quatre-vingtième journée de vélo et planifiait de
passer l’année complète à visiter les trois Amériques. Ça a donné des idées à
Yan pour son possible futur.
Nous avons appris qu’il existe un site internet permettant
de trouver des personnes prêtes à héberger des cyclistes chez eux (un peu comme
couchsurfing, mais pour cyclistes). Ça s’appelle warmshower. On va sans doute s’est
servir sous peu.
En fin de journée, il a plu. Ça fait 4 jours qu’on est au
Wyoming et on a dû utiliser nos imperméables à chaque jour. On a appris que
cette pluie qu’on subit depuis notre arrivé est vraiment inhabituelle. En une
semaine, il a plu à Cody autant que dans une année entière! Il faut croire
qu’on attire les orages…
Jour 36 (144km)
On a prit le petit déjeuner avec David. Nous avons appris qu’il
aime bien faire des excursions à dos de cheval et qu’il part même dans une semaine
pour faire du canoë-camping dans Yellowstone. Ça explique un peut pourquoi il
nous a invité chez lui. Les aventuriers ça s’entraides!
Nous sommes passés par le barrage Buffalo Bill, mais pas au musée (On se l'ai fait conseiller un peu tard).
Enfin rendu à Yellowstone, la petite dame à l’entrée nous a dit
qu’il n’y avait plus de place dans les campings et qu’on devait faire demi-tour
si on voulait téléphoner puisqu’on ne peut pas dormir en dehors des terrains de
camping à moins d’avoir un permit. On est donc revenu de 3km de côtes pour téléphoner au
centre de réservation de Yellowstone et se faire dire qu’on a juste à aller à n’importe
quel camping puisqu’il y a des places réservés pour les cyclistes. Pourquoi l’autre
à l’entrée ne le savait pas? On était passablement fâché de la perte d'énergie et de temps! On est remonté jusqu’à
l’entée puis on a dû sprinter vers le camping pour arrivé avant la nuit. En
pleine montée, on a reçu l’habituelle pluie, mais accompagnée de grêle cette
fois. C’était vraiment génial de grimper à 10 km/h avec cette grêle nous
foudroyant!
Jour 37 (166km de congé)
C’était supposé être une journée de congé pour visiter Yellowstone, mais au matin Simon s’est rendu compte que la boucle que nous voulions visiter faisait 155km.
On devait donc décidé de faire le tour ou
de juste visiter une partie. En pensant qu’on pouvait laisser les bagages au
camping, on s’est convaincu d’avoir une journée de congé de 155km.
L’activité volcanique est surprenante dans ce parc, mais
pour les chutes on peut considérer que celles du Québec sont très bien.
Le canyon très coloré qui nous a impressionné.
Nous avons prévu souper en attendant que le geyser (Old
Faithful) se déclenche question de sauver du temps. Disons que nous étions un
peu juste pour pouvoir retourner au camping avant la noirceur.
En partant, le compteur était à 110km et rendu à 150km on commençait à avoir hâte d’arriver. L’absence totale d’indications (tout était indiqué sauf le camping) nous a fait paraître le temps long.
En partant, le compteur était à 110km et rendu à 150km on commençait à avoir hâte d’arriver. L’absence totale d’indications (tout était indiqué sauf le camping) nous a fait paraître le temps long.
En arrivant au camping, il y avait trois bisons qui
broutaient directement sur les terrains. Disons qu'il y a beaucoup de bison dans Yellowstone et qu'ils ne sont pas gênés.
En allant au campement pour cyclistes, Simon a fait la
rencontre d’un couple de français et Yan celle d’un autre français qui roule en
vélo couché dont il s’est inspiré pour concevoir le sien. Ce qui est drôle c’est
que les discussions commencent en anglais et, dès qu’on apprend la provenance
de gens, on change de langage! Les discussions ont durée jusqu’à 23h autour d’un
feu. Le couple (Pierre et Laura) est partie de la ville de Québec en avril et voyage pour un an et demi avec un budget vraiment
plus serré que le nôtre (15$/jour). On risque de les croiser sur la côte ouest
rendu en Californie puisqu’on va aller en sens inverse d’eux qui s’en vont en Amérique
du sud. Gille, l’autre français, est arrivé à New York sur un cargo et Yan
pourrait peut-être allé le rejoindre en Oregon en fin août. De très plaisantes
rencontres encore une fois.
Jour 38 (126km)
Nous sommes arrivés à notre destination, Jenny Lack Campground, assez
tôt puisque nous n’étions pas sûr de pouvoir y rester. Notre plan de rechange était
de continuer un autre 30km jusqu’au prochain camping, mais finalement il y a
toujours des places pour les cyclistes!
On a fait la rencontre de Christopher, un Suisse qui parle
français qui est arrivé au camping en même temps que nous. Il voyage en trike (vélo couché à trois roues) et nous avons eu de
belles discussions à propos des européens, des américains et de l’avenir de la
planète... autour d'une bière évidemment!
N.B. Oui, le sac de Yan contenant la caisse de 12 transporté sur une distance de 15 km débordait à souhait!
N.B. Oui, le sac de Yan contenant la caisse de 12 transporté sur une distance de 15 km débordait à souhait!
Le paysage est impressionnant....super les gars vous êtes mes héros et merci pour partager votre expérience et ces belle photos !
RépondreEffacerMarta
Sympa de revoir des images connues ! Pour c'était il y a quelques mois à peine et ça parait déjà si loin... Profitez-en au max pendant que vous y êtes, le retour à la vie normale est moins sympa après des voyages comme ça ! ;)
RépondreEffacerSublimes ces parcs nationaux!
RépondreEffacerMagiques ces rencontres avec la faune animale et humaine!